Comme notre blog prend contact direct avec les besoins des tunisiens, il est alors et également de son devoir de suivre le rythme journalier de ces derniers et de fournir les actualités les plus récentes secouant leur quotidien.
Dans notre dernier article, on a pu stipuler notre émergence dans les soldes d’hiver, nous avons pu cependant mobiliser et sensibiliser d’innombrable lecteurs sur un point de vue assez engoué, mais soyons réaliste, tous les consommateurs ne peuvent se donner le luxe d’affriander dans les magasins et boutiques, ils peuvent cependant opter pour une autre solution et sur un tout autre point de vue « la friperie ». Et c’est sur ce second avis que nous allons nous focaliser pour le moment. Qu’en est-il alors du tunisien et de la friperie?
Nous sommes en 2016, les points de vue peuvent se diversifier ! Afariat Tayara est partie à la rencontre du tunisien afin de savoir ce qu’il en pense des friperies qui, objectivement, afflue et commence à prendre ampleur sur le marché tout en lui exposant les méfaits que peut empiéter ce secteur sur le fonctionnement de son pays.
Les friperies : une solution plutot apparente.
Plus de la moitié des tunisiens affirme s’approvisionner sur le marché des friperies (et si je dis plus de la moitié, c’est pour ne pas afficher un chiffre étonnamment grandiose), toutes catégories sociales confondues.
Voici quelques témoignages:
Le secteur de la friperie gagne du terrain et constitue une meilleure alternative pour les tunisiens… Affirme un vendeur.
J’étale mes articles de toute les catégories, des chaussures d’adultes ou d’enfants, aux chaussures et sac à main et même des jouets et accessoires de cuisine ou de décorations. Tout s’y trouve et je gagne bien ma vie. En affirme une autre.
On y rencontre tout le monde, des hommes, des femmes, jeunes ou moins jeune se bousculant devant des étalages où l’on peut se procurer à 6DT voire moins, un article qui vaudrai 50DT ou 55DT dans les boutiques. Dit une mère de famille.
…même si j’avais de quoi m’offrir des vêtements dans les soldes d’hiver, je préfère de loin opter pour les friperies, le rapport qualité-prix dans les boutiques qui soldent leur articles est plutôt décourageant. s’est exclamée une jeune universitaire.
Les friperies : une aubaine pour le tunisien mais un fardeau pour l’Etat.
Avec la crise qui secoue notre pays, grand nombre de tunisien ne peut plus cependant se procurer une tournée d’emplettes dans les boutiques, ceci due effectivement à l’enchérissement des prêtes à porter qui s’y présentent. Cependant, cette alternative ne peut que causer un handicap à l’Etat, et c’est une incidence que chacun des tunisiens doit connaitre avec ou sans son consentement. Cependant, pour ne pas s’exposer dans une partie purement économique et être assez bref, ce secteur émane d’un déficit de la balance commerciale (présentant une hausse plutôt écrasante dernièrement). Chose due à l’insatiabilité de l’importation face à une exportation insuffisante qui ne peut même pas atteindre un minimum d’équilibre.